10 février 2013
Ciel inquiet
C’est comme si le gris du ciel
Se mêlait à mon sang qui sommeillait encore
Il y a dans ce gris la profondeur des âmes esseulées,
Le tremblement des esprits embués,
La lumière muette des mots égarés,
Il y a dans ce gris de l’opium, des nuages de cotons
Il y a dans ce ciel des murmures, des appels d’air
Que je suis la seule à entendre
Sous mon ciel gris
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